dimanche 20 décembre 2009

new orleans

je m, ennuie d, une vie de bohème que je n, ai jamais vraiment connue . . .
peut-être l, existence que j, aurais vécue dans une vie antérieure . . .
je ne sais pas , je ne sais plus . . .
=
new orleans .
j, ai vraiment hâte de cueillir des perles dans les arbres , et d, écouter le vent . . . un vent alourdi par la pluie , un vent noir me soufflant une vieille mélodie jazz . . . jour et nuit , surtout la nuit . . . dans mes coquillages , dans une nouvelle-orléans mélancolique , oui . . .
=
un refrain mélancolique , argentique , murmuré par une âme détruite par la vie et un corps arraché à la mort . . . garder espoir . . . les marécages n, ont pas oublié , le vent non plus . . . l, air humide , et puis l, odeur des étoiles . . . j, ai hâte de marcher , d, oublier ; car là-bas , en nouvelle-orléans , le passé des autres est plus lourd que le mien . . . m, oublier , regarder , voir , apprendre d, ancêtres qui ne sont pas miens , ou peut-être . . . ressentir , écouter le chant du vent , sentir la pluie caresser ma peau , la dénuder , me débarasser . . . comme on débarasse une table de ses assiettes sales , un pavée de ses poussières . . .
=
je veux aller en nouvelle-orléans , et que tout de noir et de blanc vêtue , elle sera . . . comme une vieille photographie qui empêche le regard de regarder ailleurs . . . j, y serai . . . et je pleurerai . . . pour moi , et pour les autres , les précédents . . . pour pleurer tout simplement . . .
=
j, étais assise sur une petite chaise , sur un grand train , et le courant m, emportat . . .
jusqu, en nouvelle-orléans , jusqu, en terre inconnue , une terre mystérieuse qui échappe à mon raisonnement . . .
=
et c, est le collier que je me ferai avec le fruit des arbres que je toucherai et avec la terre que je mangerai , que je porterai pour pleurer à nouveau et pour me rappeler . . . à chaudes larmes , perles de mélancolie , je me souviendrai . . .

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire